(με την συνεργασία του Π. Γεωργίου)
“Cet article tiré d’une monographie d’une école noble privée d’enseignement secondaire, qui recrute sa clientèle dans la bourgeoisie athénienne et qui présente une forme particulière d’harmonie entre l’histoire d’un établissement, le recrutement de ses enseignants, leur pédagogie et les attentes des familles, essaiera d’avancer un certain nombre d’hypothèses sur les façons à travers lesquelles les stratégies de cette école sont influencées par les processus de transnationalisation, et les façons à travers lesquelles les stratégies de cette institution dépendent de son volume global de capital spécifique, inséparablement social et scolaire, ainsi que de la structure de ce capital, c’est-à-dire du poids relatif du capital scolaire, mesuré à la rareté spécifique des compétences garanties, et du capital proprement social lié à la valeur actuelle ou potentielle des son public présent et passé (les anciens élèves). Bien sûr, pour comprendre complètement ces stratégies, il faudrait situer cette école dans le cadre social et scolaire dans lequel elle s’insère et définir les limites de notre travail. En effet, si cette esquisse peut contribuer à fournir la définition spécifique de la fonction de sociodicée que cette école peur remplir selon les fondements du pouvoir –et le style de vie— de la fraction de classe qui domine au sein de la classe dominante, et nous permet d’avancer quelques hypothèses générales concernant la relation entre la voie noble de l’enseignement secondaire en Grèce, qui semble être une des voies très privilegiées d’accès au champ du pouvoir 2 , et les changements de l’usage social que peuvent faire de cette voie les familles de la classe dominante affectées par le contexte de la globalisation de l’économie et du marché transnational du travail lié, non seulement aux entreprises privées, mais également à la croissance des systèmes administratifs et aux organisations transnationales qui lui sont parallèles, cependant, elle est insuffisante aussi bien pour saisir le principe des stratégies de cette école –puisqu’il
faudrait les insérer dans les rapports objectifs qui s’établissent, d’une part, entre les différentes institutions privées d’enseignement secondaire en vertu de leur position relative dans la hiérarchie sociale et scolaire et dans les luttes de concurrence qui opposent ces institutions, et, d’autre part, entre les établissements privés et les établissements publics du secondaire— que pour saisir le principe de stratégie de ces familles, étant donné qu’il faudrait les définir dans la relation plus générale entre la structure du champ scolaire et les changements externes qui ont déterminé des transformations décisives et générales dans le rapport des familles à l’école. […]”
